Vous êtes une entreprise ayant déjà une stratégie établie dans votre pays, et vous souhaitez lancer votre activité à une échelle internationale ?
Bonne idée ! En effet, pourquoi ne pas essayer d’étendre son potentiel à 4,40 milliards de personnes ?!
Si votre structure est déjà créée en France et que vous êtes déjà positionné sur le marché du pays, vous vous demandez peut-être comment internationaliser votre activité. Les internautes français ont-ils les mêmes attentes à Shanghai, à Paris ou à Moscou ? Les requêtes sont-elles les mêmes ? La manière de consommer de l’information et d’utiliser les moteurs de recherche sont-ils semblables ? La réponse toute faite : pas toujours !
Dans un processus de mise en place de votre SEO international, plusieurs questions sont à vous poser et plusieurs points sont à traiter.
Tout d’abord, pensez priorisation de marchés.
Pour détecter les opportunités internationales de votre activité, votre site web est un très bon indicateur. Regardez la provenance de vos internautes à l’aide de Google Analytics, les moteurs de recherches qu’ils utilisent, les mots-clefs, et même leurs systèmes d’exploitation pour vous assurer que votre site est bien compatible chez eux. Cette analyse vous permettra de faire un premier des classements de pays sur lesquels vous implanter.
Google, le mastodonte, presque partout
Google domine aujourd’hui 90% du web mondial avec son moteur de recherche. Se conformer aux règles SEO de Google semble donc être un choix logique à inclure dans votre stratégie.
Gardez cependant en mémoire que certains pays fonctionnent très peu avec Google, notamment pour des raisons politiques. Baidu, Qihoo360, Sogou pour la Chine, Yandex et Mail.ru pour la Russie capturent respectivement 90% et 60% des recherches faites dans ces pays. Pensez-donc à vérifier les moteurs de recherches dominants pour chaque pays dans lesquels vous souhaitez vous implanter.
Les habitudes de navigation d’un pays à un autre, pas toujours les mêmes
Dans certains pays, comme la Chine et la Russie, les habitudes de navigation sont différentes de celles que nous pouvons constater en Europe.
Par exemple, les russes utiliseront Yandex pour effectuer leurs requêtes en cyrillique et privilégieront Google pour leurs requêtes internationales (au même titre que les chinois).
Les américains préfèrent les sites onepage, alors que les russes sont habitués à des menus plus traditionnels, pour un site comprenant plusieurs pages.
En Chine, attendez-vous à voir des pages produits très longues (en moyennes 10 fois plus qu’en Europe).
Prendre ces critères en compte est donc d’une importance capitale, pour vous adapter au “us et coutumes” du pays ciblé, et ainsi éviter un taux de rebond trop important.
Nous pouvons donc affirmer que les habitudes de navigation varient d’un pays à un autre, et sont spécifiques à chaque culture. Une étude de celles-ci au préalable est donc très importante.
Faites-vous accompagner par au moins un spécialiste SEO originaire du pays
Quoi de plus judicieux que de faire appel à une personne résidant ou originaire du pays ciblé pour demander conseil ?
Cette personne pourra sans nul doute vous accompagner tout au long de votre réflexion, notamment pour ce qui est de la recherche d’expressions et de mots-clefs sur lesquels vous positionner.
En effet, dans certains cas et selon les pays, les outils de SEO pour identifier vos mots-clés stratégiques peuvent nécessiter d’être retravaillés par une personne originaire de la destination.
Pour résumer, faire du SEO à l’international n’est pas quelque chose d’anodin et demande du temps, une analyse, de la réflexion et la mise en place d’une stratégie efficace sur trois temps : long terme, moyen terme et court terme.