Le PPC, ou pay-per-clic, c’est loin d’être du flan. Vous ne savez pas ce que c’est ? Mais si ! Ce sont ces annonces ciblées que vous voyez apparaître sur des bandeaux lorsque vous effectuez une recherche sur internet. L’annonceur est facturé au nombre de clics. D’où le nom, en français, du PPC : payé au nombre de clics.
Le PPC a connu une transformation énorme en 2020. Voyons ensemble comment les habitudes des consommateurs se sont modifiées et de quelle façon les entreprises ont adapté leur marketing digital pour ne pas pédaler dans la choucroute.
L’évolution de la consommation
La pandémie a obligé une grande partie de la population à rester enfermée chez elle, aussi bien pour le travail que pour les loisirs. Certains ont perdu leur emploi, les loisirs ont été amputés : beaucoup ont pensé que l’économie allait s’écrouler. C’était sans compter sur les professionnels du PPC qui ont su s’adapter rapidement et anticiper les changements de comportement pour ne pas en perdre une miette.
Le temps passé sur les écrans par les membres d’un foyer a explosé. Autant de cibles potentielles pour les annonceurs.
Les recherches des internautes se sont orientées vers des questions comme “Comment rendre le confinement plus supportable ?” :
- aménagement de la maison et du jardin, équipements multimédias
- équipements sportifs, achats de vélos, inscription à des coachings sportifs en ligne
- planification de vacances locales plutôt qu’en prenant l’avion
En deux coups de cuillères à pot, les annonces PPC ont dû s’ajuster. Mais pourquoi se mettre la rate au court-bouillon ? Ce type de marketing est automatisé pour s’adapter aux consommateurs, non ?
Erreur ! Les automatismes servent surtout à limiter l’apparition d’annonces lorsque celles-ci n’atteignent pas leur cible, afin de ne pas gaspiller le budget de l’entreprise.
Là, les professionnels du PPC ont été obligés de trouver les bons ingrédients pour créer des campagnes marketing qui collaient aux nouvelles tendances. La demande de produits livrés à domicile a augmenté au fur et à mesure que le désir de sécurité grandissait.
Le tout est maintenant de savoir si cela va conduire à un changement permanent dans les habitudes des consommateurs.
L’adaptation du pay-per-clic
L’augmentation du temps passé devant les écrans a modifié le comportement des clients. Ils veulent souvent le beurre et l’argent du beurre alors, ils prennent le temps de chercher le meilleur prix possible avant d’acheter un produit. Les requêtes ne s’effectuent plus seulement sur les moteurs de recherche classiques mais aussi sur les réseaux sociaux ou même, directement sur les sites marchands comme Amazon.
Les annonceurs PPC doivent modifier leurs canaux de diffusion pour coller à ces nouvelles pratiques.
L’essor du click-and-collect en est un parfait exemple. Les bandeaux publicitaires sont désormais souvent dédiés aux annonces de petits commerces ou de restaurants qui réalisent des commandes à emporter. En quoi le marketing s’est adapté ? Il a fallu mettre les petits plats dans les grands et intégrer un maillage géographique précis des internautes. En prenant en compte la géolocalisation des requêtes, le ciblage de potentiels clients s’est affiné pour toucher une population de proximité.
Nul doute que ces nouvelles habitudes vont perdurer ! Rien de mieux que de faire du shopping comme un coq en pâte dans son salon.
Si vous voulez une recette pour appliquer le PPC à votre entreprise, je suis là pour vous aider. Alors contactez-moi !